Pourquoi isoler son logement ?
En hiver, l’isolation a pour vocation d’empêcher la chaleur de s’échapper du logement. Et en été à l’inverse elle empêche la chaleur d’y entrer.
Les différents modes de déperditions du logement sont :
– Les déperditions « surfaciques », à travers les parois opaques (murs, toitures…) ou vitrées.
– Les déperditions par « ponts thermiques » situées aux jonctions de parois (plancher/mur verticale, …) qui présente une moindre résistance thermique.
– Les déperditions par « renouvellement d’air ». La ventilation est en indispensable à la salubrité de l’ai intérieur. L’air neuf extérieur doit être chauffé pour remplacer l’air chaud « vicié »
Qu’est-ce qu’un isolant thermique ?
Un isolant thermique est un matériau ayant la capacité à réduire le transfert de chaleur. Le pouvoir isolant se traduit par la résistance thermique R. Selon la norme française NFP, un produit destiné au secteur de l’habitat est défini comme isolant thermique si sa résistance est au moins égale à 0,5 m².°C/W. Plus cette valeur sera élevée, plus le matériau sera isolant.
La certification ACERMI aide les utilisateurs à choisir l’isolant qui convient le mieux à l’ouvrage. Cette certification affiche la résistance thermique ainsi que des informations sur les caractéristiques physiques de l’isolant. Les critères étudiés sont :
– I : pour l’incompressibilité,
– S : pour la stabilité des dimensions,
– O : pour le comportement à l’eau,
– L : pour la traction,
– E : pour la perméance à la vapeur d’eau
Est-ce que les isolants minces ont les mêmes performances que les isolants traditionnels ?
Les isolants minces n’ont qu’une faible action contre la conduction de chaleur (transfert de chaleur à travers les parois). Or l’essentiel des déperditions d’un mur, d’un plancher ou d’un toit se font par conduction.
Comment fonctionne une chaudière ?
Le principe de fonctionnement d’une chaudière est relativement simple : un combustible (gaz, fioul, bois) est injecté dans une chambre de combustion. Une flamme (pour le bois) ou une étincelle (pour le fioul ou le gaz) déclenche la combustion. Autour de cette chambre circule un fluide caloporteur (eau) qui ira ensuite alimenter le réseau de radiateur ou le plancher chauffant.
La flamme ou l’étincelle peuvent être commandées par un système de régulation.
Quel est le rôle de la régulation ?
La régulation est là pour contrôler la température intérieure du logement. Elle mesure la température du logement et agit directement sur le fonctionnement de la chaudière, pour que celle-ci se déclenche ou au contraire arrête la production de chaleur.
Le contrôle de la température est un des investissements les plus rentables en matière d’économie d’énergie. Chaque degré au-dessus de 19°C entraîne une consommation supplémentaire de 7%.
Quel est le rôle de la programmation ?
La programmation permet de définir des plages horaires de température en fonction de l’occupation ou non du logement. On pourra ainsi chauffer à 19°C le matin et le soir, lorsque le logement est occupé, et descendre la température à 16°C le reste de la journée, lorsque le logement est vide.
Est-ce que le plancher chauffant entraine des problèmes de circulation sanguine ?
On reste bien souvent sur cette idée que le plancher chauffant entraîne des problèmes de circulations sanguines. En effet les premiers planchers chauffants apparus dans les années 60 étaient alimentés par des systèmes de chauffage produisant une eau avec une forte température. Hors aujourd’hui l’eau circulant dans le plancher est produite par des systèmes « basse température », soit une eau à environ 35°C et une température de surface de 28°C (très proche de la température de peau de l’être humain, qui est d’environ 25°C)
Les planchers chauffant apparaissent d’ailleurs aujourd’hui comme les émetteurs de chaleur les plus confortables.
En chauffage électrique quels sont les différents émetteurs de chaleur ?
Pour la solution chauffage électrique, 5 types d’émetteurs de chaleur peuvent être envisagés :
– les convecteurs : l’air froid entre par le bas de l’appareil, se chauffe sur une résistance électrique et ressort par le haut.
– les panneaux rayonnants : une large plaque métallique est chauffée par une résistance. Cette chaleur est transmise par rayonnement aux parois, objets ou personnes autour de l’appareil.
– les radiateurs à inertie : Ces radiateurs sont des panneaux rayonnants munis de briques réfractaires ou de fluides caloporteurs permettant d’augmenter leur inertie thermique. On leur donne parfois l’appellation de “chauffage central électrique”.
– Les radiateurs à accumulation : Ces appareils comportent une forte masse de brique réfractaire isolée de l’enveloppe par des plaques de laine de roche.
La nuit, aux heures où l’électricité est à tarif réduit, la brique réfractaire est chauffée à plusieurs centaines de degrés. Le jour, cette chaleur est diffusée dans la pièce par des micros ventilateurs faisant circuler l’air dans ces briques.
– les planchers rayonnants : comme pour le chauffage central à eau, cette solution peut être envisagée. Il s’agit alors de résistance fondue directement dans la dalle du plancher. Cette solution présente les mêmes avantages que le plancher chauffant à eau.
Une pompe à chaleur prélève des calories dans l’air, le sol ou l’eau, augmente son niveau de température et les cède dans le logement à une température plus élevée.
Quels sont les appareils qui utilisent du bois ?
Vous pouvez installer un insert (si vous disposez déjà d’une cheminée), un foyer fermé, un poêle ou une chaudière bois qui sera reliée au chauffage central de votre maison.
L’utilisation du bois comme combustible a-t-il des effets négatifs sur l’environnement ?
Si la quantité de bois qui est prélevée ne dépasse pas l’accroissement naturel de la forêt, alors la ressource est préservée. Or, l’accroissement naturel de nos forêts représente un volume de 87 millions de mètres cubes par an ! Le bois peut donc être considéré comme une énergie renouvelable.
Je ne suis pas imposable, est-ce que je peux bénéficier du crédit d’impôt ?
Oui. Cette aide est accessible à tous, quelque soit votre montant d’imposition.
Qu’est-ce que le solaire et comment ça marche ?
Tout d’abord il existe deux types de capteurs dont il faut bien faire la différence. Leurs principes, leurs technologies et leurs utilisations sont complètement différents.
– Le solaire THERMIQUE qui consiste à produire de l’eau chaude. Cela va de la production d’eau chaude sanitaire au chauffage des locaux.
– Le solaire PHOTOVOLTAÏQUE qui consiste à produire de l’électricité.
Est-ce que le solaire fonctionne dans notre région?
Tout d’abord il faut retenir que le CESI et le SSC sont dimensionnés en moyenne et respectivement pour une couverture de 50 à 70% des besoins annuels d’eau chaude sanitaire, et de 30 à 60% des besoins annuels de chauffage et d’eau chaude sanitaire. L’utilisation du solaire thermique nécessite donc une énergie d’appoint (le plus souvent du gaz ou de électricité).
Contrairement aux idées reçues, il y a assez d’ensoleillement pour utiliser le solaire thermique dans le nord de la France. Il est évident que le rendement des systèmes augmente en allant du Nord vers le Sud où le rayonnement solaire est plus élevé (cf. carte).
Une installation dans le Sud sera donc vraisemblablement plus petite qu’une installation dans le Nord, à résultat égal, diminuant ainsi l’investissement.
Cependant, les besoins se trouvent plus importants au Nord, pour la production d’eau chaude sanitaire, et notamment pour le chauffage car l’installation sera utilisée plus longtemps du fait de la longueur de la saison de chauffe.
De plus, un ou deux mètres carrés de capteurs de plus ou de moins ont relativement peu d’incidence sur le coût global de l’installation.
Comment fonctionne le solaire photovoltaïque ?
La production d’électricité est réalisée par des panneaux solaires photovoltaïques qui convertissent la lumière en électricité. Le « panneau » ou « module » photovoltaïque est constituées de cellules photovoltaïques constituées de matériaux semi-conducteurs (le silicium).
Les photons de la lumière heurtent une surface mince de ces matériaux, ils transfèrent leur énergie aux électrons de la matière. Ceux-ci se mettent alors en mouvement créant ainsi un courant électrique.
Les capteurs photovoltaïques sont donc constitués d’un ensemble de cellules photovoltaïques qui génèrent un courant continu lorsqu’elles sont exposées à la lumière.
La puissance du système photovoltaïque est directement proportionnelle au nombre de capteurs installés.
Comment fonctionne le solaire thermique ?
Le flux solaire peut être directement converti en chaleur par l’intermédiaire de capteurs solaires thermiques. La chaleur est récupérée grâce à un fluide caloporteur qui est le plus souvent de l’eau mélangé à de l’antigel, qui s’échauffe en circulant dans un absorbeur placé sous un vitrage – qui laisse pénétrer la lumière solaire tout en diminuant les pertes par rayonnement de l’absorbeur en utilisant l’ « effet de serre ».